Perspectives - La faute à nous-mêmes
«La crise était évitable», a conclu la majorité démocrate d'une commission d'enquête américaine sur la crise financière. Pourtant, rien ne laisse croire que l'on saura faire mieux la prochaine fois.
Le rapport de la Commission d'enquête sur la crise financière du Congrès américain a étrangement assez peu attiré l'attention, la semaine dernière, en dépit de l'importance de l'événement qu'il devait expliquer. Il est vrai que ses 662 pages, rédigées au terme d'une vingtaine de mois de travail, de la comparution de 700 témoins, de 19 jours d'audience et de l'examen de millions de pages de documents, contenaient, somme toute, assez peu de nouvelles informations, mais tout de même. Il était question de la plus grave crise financière de l'histoire mondiale, pire encore que celle de 1929, a finalement admis à la Commission le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke. À un moment donné, jusqu'à 12 des 13 principaux groupes financiers américains étaient au bord de la faillite, a-t-il confié aux enquêteurs.
Le rapport de la Commission d'enquête sur la crise financière du Congrès américain a étrangement assez peu attiré l'attention, la semaine dernière, en dépit de l'importance de l'événement qu'il devait expliquer. Il est vrai que ses 662 pages, rédigées au terme d'une vingtaine de mois de travail, de la comparution de 700 témoins, de 19 jours d'audience et de l'examen de millions de pages de documents, contenaient, somme toute, assez peu de nouvelles informations, mais tout de même. Il était question de la plus grave crise financière de l'histoire mondiale, pire encore que celle de 1929, a finalement admis à la Commission le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke. À un moment donné, jusqu'à 12 des 13 principaux groupes financiers américains étaient au bord de la faillite, a-t-il confié aux enquêteurs.