Le Conference Board est souvent pris a partie par certains. On peux ne pas être en accord avec certaines de ses analyses mais il est un joueur majeur parmis les faiseurs d'oppinion et ses analyses quoique souvent sans âme sont toujours détaillées et éclairantes . Son analyse donc du budget du gouvernement du Québec mérite le détour.
Vous pouvez lire cette analyse "in extenso" sur leur site
"Par Pedro Antunes, Marie-Christine Bernard, Sabrina Browarski | English Version
Introduction
« Des mesures à point pour des temps difficiles », tel pourrait être le mantra du Québec face au Budget 2009. Quelques semaines avant la publication de son Budget, la ministre québécoise des Finances avait déjà laissé stratégiquement « échappé », à l’instar de son homologue fédéral, bon nombre des éléments importants de son plan budgétaire. À prime abord, les nouvelles mesures primaires proposées par le Budget 2009 pour le prochain exercice semblent modestes — seulement 22 millions de dollars destinés aux allégements fiscaux et 81 millions à de nouvelles dépenses d’infrastructure. Cependant, étant donné la conjoncture économique et le plan inédit des infrastructures de 51 milliards de dollars déposé par le Québec en janvier 2009 (dont 42 milliards doivent être dépensés d’ici 2013), il est évident que la province veut absolument éviter une récession prolongée.
Un grand nombre des mesures introduites dans le Plan québécois des infrastructures et le Budget 2009 du Québec correspondent à l’idée que se fait le Conference Board des mesures à prendre pour atténuer les effets de l’actuelle récession1. Avec une croissance économique qui marche au ralenti et qui limite donc la capacité de percevoir des revenus de la province, le Québec a prudemment choisi d’augmenter sa taxe de vente (TVQ) d’un point de pourcentage, à partir de 2011. Il a pris soin, parallèlement, de protéger les familles à faible revenu par une augmentation du crédit d’impôt pour la TVQ, sans parler des 500 millions de dollars supplémentaires destinés au Pacte pour l’emploi au cours des trois prochaines années. Du côté des entreprises, des allégements fiscaux ciblés pour stimuler la productivité viendront apporter un modeste élan aux secteurs novateurs de l’économie.
Dans les prochaines années, la principale difficulté pour le Québec sera de revenir à un budget équilibré. Avec des déficits cumulatifs à venir de 11,6 milliards de dollars sur les quatre prochaines années et un endettement qui ne cesse d’augmenter (le plus élevé au Canada), il incombera au Trésor provincial de limiter les dépenses au maximum si la province veut parvenir à équilibrer ses budgets d’ici 2013-2014. Étant donné que le gros des nouvelles dépenses provinciales a démarré avec la récente annonce du Plan québécois des infrastructures, le Budget 2009 n’a fondamentalement pas beaucoup de nouvelle mesure de stimulation économique à proposer.
Le Plan budgétaire
La détérioration que con"
vendredi 20 mars 2009
mercredi 11 mars 2009
entête - UQTR
entête - UQTR: "Par Françoise Descoteaux
Depuis 2004, le professeur Yvan Lussier, du Département de psychologie de l'UQTR, mène une vaste étude sur les relations amoureuses des adolescents, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Parmi les nombreuses variables évaluées dans cette enquête, l'étudiante au doctorat en psychologie Carmen Lemelin s'est intéressée tout particulièrement à la violence conjugale, en collaboration avec le professeur Lussier. En analysant plus de 1900 questionnaires déjà recueillis auprès de jeunes âgés de 16 à 20 ans, les deux chercheurs ont pu constater que la violence est présente, sous différentes formes, dans les relations amoureuses des adolescents, certains facteurs prédisposant même à son apparition.
«Les résultats nous permettent de conclure que les femmes semblent aussi violentes que les hommes dans les couples adolescents en fréquentation. Ces données illustrent donc la bidirectionnalité de la violence conjugale chez ces jeunes, ce qui vient à l'encontre des préjugés attribuant davantage ce problème aux garçons. Les filles manifestent même un plus grand nombre de comportements violents que du côté masculin, en ce qui concerne la violence psychologique et physique. La violence subie est également présente à la fois chez les hommes et les femmes. Ces dernières subiraient toutefois une quantité plus élevée de comportements violents sexuels, au cours d'une année», note Mme Lemelin.
Facteurs associés à la violence
lire la suite
En croisant les résultats de leur étude, les deux chercheurs ont pu identifier certaines variables associées à la violence dans les fréquentations adolescentes. Ainsi, le fait d'avoir été témoin de violence entre parents ou d'avoir subi de la violence de la part des parents aurait un lien avec la manifestation de violence (de tous types) entre jeunes amoureux. Un adolescent ayant vécu le divorce de ses parents serait également plus à risque d'expérimenter la violence psychologique (émise ou subie) dans sa vie amoureuse.
«La violence s'avère aussi plus souvent présente chez les adolescents ayant eu davantage de partenaires sexuels ou dont la première relation sexuelle remonte à un âge plus jeune, rapporte Mme Lemelin. De surcroît, la durée de la relation amoureuse influencerait de façon directement proportionnelle l'apparition de violence. D'autres facteurs seraient aussi associés à la présence de violence dans les relations amoureuses, tels la consommation d'alcool et de drogues, la consultation en santé mentale ou les abus sexuels vécus dans l'enfance.»
Influence des traits de personnalité
La violence conjugale se développant au sein des relations intimes adolescentes serait aussi associée à certains traits de personnalité et caractéristiques psychologiques. Les jeunes plus introvertis, moins aimables et sensibles à autrui, plus anxieux, impulsifs ou autodéfaitistes ou éprouvant une faible satisfaction conjugale expérimenteraient davantage de violence dans leur vie amoureuse. Les adolescents de style craintif – image négative d'eux-mêmes et des autres – manifesteraient, quant à eux, plus de comportements physiques violents dans leurs relations amoureuses, en raison d'un sentiment d'abandon ou de frustration. Pour leur part, les jeunes se considérant indignes d'amour, tout en recherchant l'approbation d'autrui, se retrouveraient souvent dan"
Depuis 2004, le professeur Yvan Lussier, du Département de psychologie de l'UQTR, mène une vaste étude sur les relations amoureuses des adolescents, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Parmi les nombreuses variables évaluées dans cette enquête, l'étudiante au doctorat en psychologie Carmen Lemelin s'est intéressée tout particulièrement à la violence conjugale, en collaboration avec le professeur Lussier. En analysant plus de 1900 questionnaires déjà recueillis auprès de jeunes âgés de 16 à 20 ans, les deux chercheurs ont pu constater que la violence est présente, sous différentes formes, dans les relations amoureuses des adolescents, certains facteurs prédisposant même à son apparition.
«Les résultats nous permettent de conclure que les femmes semblent aussi violentes que les hommes dans les couples adolescents en fréquentation. Ces données illustrent donc la bidirectionnalité de la violence conjugale chez ces jeunes, ce qui vient à l'encontre des préjugés attribuant davantage ce problème aux garçons. Les filles manifestent même un plus grand nombre de comportements violents que du côté masculin, en ce qui concerne la violence psychologique et physique. La violence subie est également présente à la fois chez les hommes et les femmes. Ces dernières subiraient toutefois une quantité plus élevée de comportements violents sexuels, au cours d'une année», note Mme Lemelin.
Facteurs associés à la violence
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En croisant les résultats de leur étude, les deux chercheurs ont pu identifier certaines variables associées à la violence dans les fréquentations adolescentes. Ainsi, le fait d'avoir été témoin de violence entre parents ou d'avoir subi de la violence de la part des parents aurait un lien avec la manifestation de violence (de tous types) entre jeunes amoureux. Un adolescent ayant vécu le divorce de ses parents serait également plus à risque d'expérimenter la violence psychologique (émise ou subie) dans sa vie amoureuse.
«La violence s'avère aussi plus souvent présente chez les adolescents ayant eu davantage de partenaires sexuels ou dont la première relation sexuelle remonte à un âge plus jeune, rapporte Mme Lemelin. De surcroît, la durée de la relation amoureuse influencerait de façon directement proportionnelle l'apparition de violence. D'autres facteurs seraient aussi associés à la présence de violence dans les relations amoureuses, tels la consommation d'alcool et de drogues, la consultation en santé mentale ou les abus sexuels vécus dans l'enfance.»
Influence des traits de personnalité
La violence conjugale se développant au sein des relations intimes adolescentes serait aussi associée à certains traits de personnalité et caractéristiques psychologiques. Les jeunes plus introvertis, moins aimables et sensibles à autrui, plus anxieux, impulsifs ou autodéfaitistes ou éprouvant une faible satisfaction conjugale expérimenteraient davantage de violence dans leur vie amoureuse. Les adolescents de style craintif – image négative d'eux-mêmes et des autres – manifesteraient, quant à eux, plus de comportements physiques violents dans leurs relations amoureuses, en raison d'un sentiment d'abandon ou de frustration. Pour leur part, les jeunes se considérant indignes d'amour, tout en recherchant l'approbation d'autrui, se retrouveraient souvent dan"
Une chance pour les États Unis d’Europe | AgoraVox
"En même temps que la crise s’accélère, une restructuration de l’Europe est en train de se dessiner. Les pays hors de l’euro en veulent à présent. Sarkozy reste silencieux mais n’en pense pas moins, et envoie Rachida Dati en éclaireur à Strasbourg.
Ceux des États européens qui n’ont pas voulu entrer dans la zone euro le regrettent amèrement en ces jours de crise. Ils se pressent actuellement à Bruxelles pour accélérer leur adhésion. Leurs monnaies nationales ont beaucoup souffert de la crise en cours, et ont perdu de 15 à 30% selon les pays. Le zloty hongrois en particulier. La fière Irlande qui triomphait il y a peu avec un taux de croissance insolent, se compose actuellement un profil bas. Quelques autres n’en mènent pas large non plus. Le président polonais fait moins parler de lui aujourd’hui, et la Slovaquie, euroïsée, nargue à présent la Tchéquie, son ancienne suzeraine, qui frayait il y a encore peu de temps avec les É-U à propos de leur fameux plan de bouclier antimissile, prudemment oublié depuis par Obama."
"Vous pouvez lire cet article in extenso sur Agoravox Le média citoyen"
Ceux des États européens qui n’ont pas voulu entrer dans la zone euro le regrettent amèrement en ces jours de crise. Ils se pressent actuellement à Bruxelles pour accélérer leur adhésion. Leurs monnaies nationales ont beaucoup souffert de la crise en cours, et ont perdu de 15 à 30% selon les pays. Le zloty hongrois en particulier. La fière Irlande qui triomphait il y a peu avec un taux de croissance insolent, se compose actuellement un profil bas. Quelques autres n’en mènent pas large non plus. Le président polonais fait moins parler de lui aujourd’hui, et la Slovaquie, euroïsée, nargue à présent la Tchéquie, son ancienne suzeraine, qui frayait il y a encore peu de temps avec les É-U à propos de leur fameux plan de bouclier antimissile, prudemment oublié depuis par Obama."
"Vous pouvez lire cet article in extenso sur Agoravox Le média citoyen"
lundi 2 mars 2009
Tolerance.ca® - Etats-Unis: Obama engage l'effort de réforme du système de santé
par Laurent LOZANO
AFP - Jim Watson*
(Agrandir)
WASHINGTON - Le président Barack Obama a lancé lundi l'ambitieux et difficile chantier visant à donner une couverture médicale à tous les Américains en nommant une nouvelle secrétaire à la Santé et en créant un poste de haut responsable chargé de la réforme.
M. Obama a annoncé avoir choisi Kathleen Sebelius, gouverneure du Kansas (centre), pour diriger le secrétariat à la Santé, une administration responsable de grands programmes de couverture sociale, de la recherche médicale ou de la sécurité alimentaire.
M. Obama a nommé Nancy-Ann DeParle, une ancienne de l'administration Clinton qu'il a présentée comme l'une des expertes les plus éminentes sur la question, au poste nouveau de directrice du Bureau chargé de la réforme du système de santé à la Maison Blanche.
M. Obama convoquera jeudi un 'sommet' réunissant les parties prenantes à une réforme du système de santé et engagera l'effort pour tenir une de ses grandes promesses de campagne: donner une couverture médicale aux près de 50 millions d'Américains qui en sont dépourvus.
La réforme constitue un 'impératif moral', mais aussi un 'impératif budgétaire' pour l'Etat, a dit M. Obama en présentant Mmes Sebelius et DeParle.
Un million d'Américains ont perdu leur couverture médicale chaque année depuis huit ans et son prix, dans un système combinant les financements public et privé, cause une faillite toutes les 30 secondes en Amérique, a-t-il dit.
Mais c'est aussi un 'danger grandissant' pour l'Etat: 'La couverture médicale est l'une des dépenses qui augmentent le plus vite dans le budget fédéral, c'est une dépense que nous ne pouvons tout simplement plus supporter', a-t-il dit."
AFP - Jim Watson*
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WASHINGTON - Le président Barack Obama a lancé lundi l'ambitieux et difficile chantier visant à donner une couverture médicale à tous les Américains en nommant une nouvelle secrétaire à la Santé et en créant un poste de haut responsable chargé de la réforme.
M. Obama a annoncé avoir choisi Kathleen Sebelius, gouverneure du Kansas (centre), pour diriger le secrétariat à la Santé, une administration responsable de grands programmes de couverture sociale, de la recherche médicale ou de la sécurité alimentaire.
M. Obama a nommé Nancy-Ann DeParle, une ancienne de l'administration Clinton qu'il a présentée comme l'une des expertes les plus éminentes sur la question, au poste nouveau de directrice du Bureau chargé de la réforme du système de santé à la Maison Blanche.
M. Obama convoquera jeudi un 'sommet' réunissant les parties prenantes à une réforme du système de santé et engagera l'effort pour tenir une de ses grandes promesses de campagne: donner une couverture médicale aux près de 50 millions d'Américains qui en sont dépourvus.
La réforme constitue un 'impératif moral', mais aussi un 'impératif budgétaire' pour l'Etat, a dit M. Obama en présentant Mmes Sebelius et DeParle.
Un million d'Américains ont perdu leur couverture médicale chaque année depuis huit ans et son prix, dans un système combinant les financements public et privé, cause une faillite toutes les 30 secondes en Amérique, a-t-il dit.
Mais c'est aussi un 'danger grandissant' pour l'Etat: 'La couverture médicale est l'une des dépenses qui augmentent le plus vite dans le budget fédéral, c'est une dépense que nous ne pouvons tout simplement plus supporter', a-t-il dit."
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