vendredi 20 mars 2009

Budget 2009 du Québec

Le Conference Board est souvent pris a partie par certains. On peux ne pas être en accord avec certaines de ses analyses mais il est un joueur majeur parmis les faiseurs d'oppinion et ses analyses quoique souvent sans âme sont toujours détaillées et éclairantes . Son analyse donc du budget du gouvernement du Québec mérite le détour.
Vous pouvez lire cette analyse "in extenso" sur leur site

"Par Pedro Antunes, Marie-Christine Bernard, Sabrina Browarski | English Version
Introduction

« Des mesures à point pour des temps difficiles », tel pourrait être le mantra du Québec face au Budget 2009. Quelques semaines avant la publication de son Budget, la ministre québécoise des Finances avait déjà laissé stratégiquement « échappé », à l’instar de son homologue fédéral, bon nombre des éléments importants de son plan budgétaire. À prime abord, les nouvelles mesures primaires proposées par le Budget 2009 pour le prochain exercice semblent modestes — seulement 22 millions de dollars destinés aux allégements fiscaux et 81 millions à de nouvelles dépenses d’infrastructure. Cependant, étant donné la conjoncture économique et le plan inédit des infrastructures de 51 milliards de dollars déposé par le Québec en janvier 2009 (dont 42 milliards doivent être dépensés d’ici 2013), il est évident que la province veut absolument éviter une récession prolongée.

Un grand nombre des mesures introduites dans le Plan québécois des infrastructures et le Budget 2009 du Québec correspondent à l’idée que se fait le Conference Board des mesures à prendre pour atténuer les effets de l’actuelle récession1. Avec une croissance économique qui marche au ralenti et qui limite donc la capacité de percevoir des revenus de la province, le Québec a prudemment choisi d’augmenter sa taxe de vente (TVQ) d’un point de pourcentage, à partir de 2011. Il a pris soin, parallèlement, de protéger les familles à faible revenu par une augmentation du crédit d’impôt pour la TVQ, sans parler des 500 millions de dollars supplémentaires destinés au Pacte pour l’emploi au cours des trois prochaines années. Du côté des entreprises, des allégements fiscaux ciblés pour stimuler la productivité viendront apporter un modeste élan aux secteurs novateurs de l’économie.

Dans les prochaines années, la principale difficulté pour le Québec sera de revenir à un budget équilibré. Avec des déficits cumulatifs à venir de 11,6 milliards de dollars sur les quatre prochaines années et un endettement qui ne cesse d’augmenter (le plus élevé au Canada), il incombera au Trésor provincial de limiter les dépenses au maximum si la province veut parvenir à équilibrer ses budgets d’ici 2013-2014. Étant donné que le gros des nouvelles dépenses provinciales a démarré avec la récente annonce du Plan québécois des infrastructures, le Budget 2009 n’a fondamentalement pas beaucoup de nouvelle mesure de stimulation économique à proposer.
Le Plan budgétaire

La détérioration que con"

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