lundi 20 avril 2009

L’Or bleu tibétain et l’intarissable soif de puissance de la Chine | Infoguerre

Pourquoi les Chinois tiennent-ils tant à contrôler le Tibet? Voici, probablement une partie de la réponse.

11-12-2008 dans Matrices stratégiques

Château d’eau de l’Asie, le Tibet est le berceau de la plupart des grands fleuves qui irriguent les pays asiatiques. On compte notamment le Brahmapoutre (Chine, Inde, Bengladesh), le Mékong (Chine, Myanmar, Laos, Thaïlande, Cambodge, Viêt Nam), l’Indus (Inde, Pakistan) et enfin le Fleuve Jaune et le Fleuve bleu (Chine). Pas moins de trois milliards de personnes vivent de ces ressources d’eau. Quatrième plus grand réservoir d’eau douce de la planète, le Toit du Monde est un enjeu stratégique pour l’ensemble de l’Asie et plus particulièrement pour la Chine qui y voit un moyen d’assouvir ses aspirations d’accroissement de puissance économique et politique.

L’eau, une arme politique au service de la stratégie chinoise

L’eau est source de vie. Qui tient l’approvisionnement en eau, tient le pouvoir. Les différentes dynasties chinoises l’avaient très bien compris. Ainsi l’histoire de l’Empire chinois est rythmée par la recherche de la maîtrise de cette ressource. Cette volonté se caractérise dans les idéogrammes mêmes du terme Chine, qui comprend l’idée de la maîtrise des fleuves. Les différentes politiques économiques doublées du rapide développement industriel n’ont fait qu’aggraver la situation originelle de la Chine : assèchement des sols, pollution, destruction des ressources halieutiques et des écosystèmes, intrusion d’eau saline dans les nappes phréatiques. L’eau est restée au cœur des préoccupations de la Chine. Dans ce processus de stratégie économique et d’accroissement de puissance, les eaux du Tibet sont vitales. Déjà en 2003 sur les 45000"

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