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L'an passé, elles ont atteint 1.339 milliards de dollars (851 milliards d'euros), les Etats-Unis représentant à eux-seuls 45% de ce total, ce qui correspond à 2,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial ou encore à 202 dollars (128,4 euros) par personne. "Les facteurs expliquant l'accroissement des dépenses militaires mondiales sont, entre autres, les objectifs de politique étrangère des pays, les menaces réelles ou supposées, les conflits armés et les politiques destinées à contribuer aux opérations de maintien de la paix multilatéral combinés à la disponibilité des ressources économiques", commente le SIPRI. Cette hausse est à la fois "excessive et obscène", a réagi M. Jayantha Dhanapala, membre du SIPRI et ancien sous-secrétaire général des Nations unies pour le désarmement, au cours de la conférence de presse organisée à Stockholm pour présenter le rapport. Pour la période 1998-2007, l'Europe de l'Est a enregistré la plus forte hausse de ces dépenses qui ont plus que doublé (+162%) et c'est également dans cette région que les dépenses ont le plus augmenté l'an passé (+15%), note ce rapport. Avec 13% d'augmentation en 2007, la Russie compte pour 86% de l'accroissement des dépenses régionales. Le SIPRI ajoute que, sur dix ans, les dépenses militaires de l'Amérique du Nord ont bondi de 65%, celles du Moyen-Orient de 62%, celles d'Asie du Sud de 57% tandis que celles d'Afrique et d'Asie orientale se sont accrues de 51%. L'institut relève que l'augmentation des dépenses militaires des Etats-Unis a, en 2007, atteint un niveau supérieur à celui enregistré pendant la Seconde guerre mondiale. "Depuis 2001, les dépenses militaires américaines se sont accrues de 59%, principalement en raison des opérations militaires en Afghanistan et Irak mais aussi en raison de l'accroissement du budget de la défense de base", explique-t-il. L'Europe de l'Ouest et l'Amérique centrale sont les deux régions où les dépenses militaires ont le moins progressé avec respectivement 6 et 14% de hausse. Conséquence directe, les ventes d'armes des cent principaux fabricants mondiaux (hors Chine) ont augmenté de près de 9% en 2006 sur un an, atteignant 315 milliards de dollars. Les sociétés américaines et d'Europe de l'Ouest (respectivement 41 et 34) ont largement dominé ce marché, réalisant à elles seules 92% des ventes en 2006, dernière année pour laquelle le SIPRI dispose de données. D'après cet institut, il y a eu 14 conflits majeurs dans le monde en 2007, un chiffre identique à celui de 2006. En 2001, relève le SIPRI, il y en avait 20. "Un nouveau type de conflit émerge et nous assistons à une fragmentation de la violence", comme en Irak et au Soudan dans la province du Darfour, a expliqué Ekaterina Stepanova, chercheuse à l'Institut international. Cette violence est le fait de groupes armés qui ne dépendent pas directement d'un Etat. "Les acteurs de cette violence tendent à être opportunistes et à changer de côté", a-t-elle ajouté. En ce qui concerne les arsenaux nucléaires, le président du SIPRI, Bates Gill, a jugé qu'il "y avait de véritables occasions de progrès réels sur le contrôle des armes nucléaires comme jamais depuis 10 ans" en raison des positions des deux candidats à la Maison Blanche, le démocrate Barack Obama et le républicain John McCain. |
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lundi 9 juin 2008
Les dépenses militaires mondiales ont bondi de 45% en dix ans selon un rapport
Dmitri Medvedev plaide en faveur d'un nouveau pacte de sécurité européen
LE MONDE | 06.06.08 | 14h28 • Mis à jour le 06.06.08 | 14h28
Effectuant ses premiers pas en Europe en tant que chef de l'Etat, le président russe Dmitri Medvedev a plaidé en Allemagne, jeudi 5 juin, en faveur d'un "nouveau pacte de sécurité" européen, juridiquement contraignant. "L'atlantisme (...) s'est épuisé", a-t-il déclaré devant un millier de membres de la société civile, reprenant à son compte l'hostilité de son prédécesseur, Vladimir Poutine, à toute extension de l'OTAN, qui n'arriverait pas à "trouver un nouveau sens à son existence", selon M. Medvedev.
Sur le plan des droits de l'homme et de la liberté de la presse, Dmitri Medvedev a assuré que les enquêtes concernant les assassinats ou les agressions contre les journalistes seraient conduites à leur terme, appelant de ses voeux le développement du "système légal" en Russie. Attendu sur la liberté de la presse après s'être prononcé contre un projet de loi de la Douma prévoyant la fermeture possible de médias accusés de diffamation, Dmitri Medvedev s'est voulu rassurant. "La liberté de la presse exige des protections. Il y a quelques années, c'était contre les groupes privés, a-t-il expliqué. Aujourd'hui, c'est contre les empiétements de l'appareil administratif à différents niveaux."
lundi 14 mai 2007
En visite de médiation à Moscou, Rice nie toute "nouvelle Guerre froide"
TV5.org - infos - En visite de médiation à Moscou, Rice nie toute "nouvelle Guerre froide": "En visite de médiation à Moscou, Rice nie toute 'nouvelle Guerre froide'
MOSCOU (AFP) - 14/05/2007 13h28
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, le 4 avril 2007 à Washington
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, le 4 avril 2007 à Washington
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La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a nié lundi toute 'nouvelle Guerre froide' entre Moscou et Washington, au début d'une visite en Russie visant à apaiser des relations russo-américaines mises à mal par le projet de bouclier antimissiles en Europe.
'Certains lancent des mots comme nouvelle Guerre froide. En tant que personne qui a vécu cette période, en tant que spécialiste, je pense que le parallèle n'a tout simplement pas lieu d'être', a déclaré à son arrivée dans la capitale russe la secrétaire d'Etat américaine, spécialiste de l'Union soviétique à l'époque où elle enseignait à l'université américaine de Stanford (Californie)."
MOSCOU (AFP) - 14/05/2007 13h28
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, le 4 avril 2007 à Washington
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, le 4 avril 2007 à Washington
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La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a nié lundi toute 'nouvelle Guerre froide' entre Moscou et Washington, au début d'une visite en Russie visant à apaiser des relations russo-américaines mises à mal par le projet de bouclier antimissiles en Europe.
'Certains lancent des mots comme nouvelle Guerre froide. En tant que personne qui a vécu cette période, en tant que spécialiste, je pense que le parallèle n'a tout simplement pas lieu d'être', a déclaré à son arrivée dans la capitale russe la secrétaire d'Etat américaine, spécialiste de l'Union soviétique à l'époque où elle enseignait à l'université américaine de Stanford (Californie)."
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